D'aucun d'iraient que je suis de parti pris. D'autres, ou peut-être les mêmes, marmonneraient que ce n'est plus d'actualité (c'était le premier week end de décembre).
Je n'écouterai pas les mauvaises langues et proclamerai : VIVE LE FESTIVAL DE JEU d'UGINE.
J'y étais. J'ai passé un week end exceptionnel, mais comme à l'accoutumé, je n'ai pas pensé à prendre un appareil photo.
Je vous ferai bien un descritpif objectif mais il a déjà été fait par la mairie d'Ugine, avec une photo en plus. Ne pouvant cacher ma nature dolente en ce qui concerne les descriptifs, je vais plutôt laisser choir le lien
ici même.
Je ne ferai pas l'impasse sur mes impressions. GIGANTESQUE. Pas autant que Parthenay, mais le défi n'était pas le même puisque que c'est un festival d'hiver et donc entièrement couvert et chauffé; Pour l'occasion un gymnase de bonne taille agrémenté de plusieurs grandes salles était réquisitionné. Mais pas que. Puisque un autre batiment était reservé au festival et connecté au gymnase par une salle crée sous bâche.
Tout ça, dédié au jeu. Un régal que j'ai parcouru au pas de course car je n'étais pas là pour mon plaisir. Enfin si. Enfin non. Enfin... j'étais là pour présenter Haut les cubes ! au concours de créateurs de jeux de société.
Quel accueil ! Pour ceux qui ont suivi mes déboires à Parthenay, vous reprénez l'article complètement à l'envers et vous mettez Ugine à la place.
Déjà, les déplacements payés, ça met de bonne humeur ! Faut pas minauder, ça fait plaisir et du bien au portefeuille. surtout qu'avec la centralisation des rails, j'ai fait un grand détour par Paris (12 heures de voyage aller et pareil au retour)
Mais en plus arrivé à la gare d'Albertville (connue pour ses jeux elle aussi mais un peu plus remuants) on vient vous chercher et vous emmener à un coquet hôtel (offert également). Arrivé sur le stand on a le droit aux tickets repas, boissonsss, cafésss (plus qu'on ne saurait boire).
Mais par dessus tout ce qui nous a été offert (j'utilise le nounoiement de groupe, pas celui de Louis XIV), ce sont les sourires. Tout le monde, absolument tout le monde était extrèmement sympathique. Et je déteste les exagérations. Je dis bien tout le monde. Mention spéciale pour les organisateurs qui, en plus d'assumer un super boulot exténuant, étaient vraiment disponibles et souriants. Comment ils font ça ? Ca dépasse l'ours que je suis.
Interlude pour rappeler que nan, je ne flagorne pas. Quand il y a du mérite, je le dis et quand il n'y en a pas, je le dis aussi.
Bref un accueil plus chaleureux, je ne vois pas comment ils auraient pu faire. On était comme des coqs en pâte.
La rencontre avec les créateurs. Ce qui y a de bien avec le monde du jeu de société, c'est que même dans un concours, l'ambiance est très sympatique. Sauf si je suis naïf et que je ne vois pas les couteaux entre le dents cachés dans le dos.
On sympathise facilement. J'ai pas mal frayé avec trois d'entre eux.
- Agnès Largeaud, (
Octopus, vous vous souvenez). Il s'avère qu'on avait mal compris certains points de règles d'Octopus à Nancy. Sans gravité puisque ce pourrait être une piste pour rendre ce jeu plus féroce.
- L'Ardennais mais néanmoins médecin, Philippe Proux connu surtout pour son jeu
Tasso, mêlant adresse/ réflexion / perception. D'une simplicité peu commune au départ mais qui a un sacré répondant. Ce genre de jeju, je n'aime pas d'habitude, mais là, je ne refuse jamais une partie bien qu'il soit acquis que j'y suis très mauvais.
Il présentait
Mokadi, un jeu mikadoesque qui m'a paru élégant quoique je n'ai pas eu le temps d'y jouer.
- Evidemment Laurent Bonin avec
Zempoala. On l'a testé et, à sa demande, abondament critiqué (on est comme ça, nous les créateurs, on cherche toujours à améliorer les jeux). Au final, c'est lui qui a eu le dernier mot puisqu' il à gagné le Charvin d'or.
D'ailleur en parlant du concours, je dois saluer le travail rigoureux du jury (oserais je encore faire la comparaison avec Parthenay ?). Les jeux avait été testés avant notre arrivé, ils en connaissaient déjà les règles. Il sont revenus par petit groupe rejouer devant nous pour affiner leur jugement. Ils connaissaient les règles sur le bout des doigts. Mieux que moi d'ailleurs car je me suis fait corrigé sur un point de règle que j'avais changé récemment mais que je n'avais pas mémorisé.
Les jeux et les résultats sont là. Haut les cubes ! en deuxième place ! ça c'est de la bonne nouvelle.
La remise des prix (sans lumbago et avec la récompense cette fois) :
Voilà tout.
Ah si, une anecdote
Une nuit, je me réveille, anxieux, j''étais en train rêver de géants des montagnes. J'avais encore leur cris dans les oreilles. Pour me rassurer je consulte la video de surveillance qu'enregistre la caméra posé en permanence devant le trophée.
Et là je trouve quelque chose de bizarre. Je n'arrive pas à me l'expliquer :